Cyberattaque du DNC

Hillary Clinton, candidate démocrate à la Maison blanche, a accusé dimanche 7 aout 2016, les services de renseignements russes de la cyberattaque qui a récemment visé le Comité national démocrate.
« Les déclarations de Mme Clinton relèvent du genre rhétorique préélectoral et ne contiennent rien de tangible », a commenté lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, accusant les Américains de « tenter de camoufler leurs propres manigances en diabolisant la Russie ».

Cité par l'agence de presse russe Interfax, le ministère des Affaires étrangères a déclaré pour sa part que les accusations américaines étaient insultantes et indignes. Il a relevé en outre qu'elles n'avaient pas été communiquées à Moscou par des canaux officiels.

Compte tenu de l'ampleur de l'attaque, le gouvernement des États-Unis, écrit le journal The New York Times, juge probable de sévères sanctions contre ces hackers, pouvant aller jusqu'à des sanctions économiques et à des contre-attaques informatiques au cas où les services secrets d'un pays se cacherait derrière eux.

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